Expérimentation pédagogique : Les élèves du collège Arthur Rimbaud de Belfort, participent au concours qui commémore le bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur

Les élèves du collège Arthur Rimbaud de Belfort, participent au concours qui commémore le bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur.

 

« Vous pouvez voir, messieurs, s’agiter bien des poussières dans le faisceau lumineux », dit Pasteur.  Et depuis longtemps, à Démocrite, à Epicure,  les fins grains de poussière errant dans un rayon de soleil avaient donné l’idée de corps minuscules, d’atomes perpétuellement en mouvement. Poussière, tout est poussière ! Là est le fait, là sont les images, là sont suggérées les idées de corps infiniment petits.  Pasteur poursuit : « Accumulez ces poussières sur une lame de verre ; puis observez au microscope ; vous verrez des êtres vivants prendre figure, à partir de germes microscopiques. » Génération et multiplication ont lieu, comme des miracles.

          Nous sommes le 7 avril 1864, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne ; et là un duel se déroule entre Louis Pasteur et Pouchet, qui, lui, soutient la génération spontanée. -Non, dit Pasteur, rien ne naît de rien. Dans les poussières il y a des vivants, des germes minuscules issus d’autres vivants. Et je vous le prouve : Si l’on mettait dans une fiole stérile, une eau rendue stérile, et qu’un bec astucieusement recourbé empêchât l’air d’entrer en contact avec le liquide, vous ne verriez aucune vie naître dans le flacon : l’eau resterait d’une limpidité parfaite. Alors qu’elle serait troublée, si elle avait été au contact de l’air. Pasteur fait l’expérience,  montre les deux flacons sur la table, l’un au col droit à l’eau troublée, l’autre au col courbe à l’eau claire. « Et par conséquent, messieurs, moi aussi, pourrais-je dire en vous montrant ce liquide : « J’ai pris dans l’immensité de la création ma goutte d’eau, et je l’ai prise toute pleine de la gelée féconde. Et j’attends, et j’observe, et je l’interroge, et je lui demande de vouloir bien recommencer pour moi la primitive création ; ce serait un beau spectacle ! Mais elle est muette ! J’ai éloigné d’elle …les germes qui flottent dans l’air, j’ai éloigné d’elle la vie, car la vie c’est le germe et le germe, c’est la vie. Jamais la doctrine de la génération spontanée ne se relèvera du coup mortel que cette simple expérience lui porte. »

 

Louis Pasteur, grand homme des sciences, fut pastelliste à ses débuts. Il réalisa des copies d’œuvres émérites et des portraits de son entourage. Les élèves de troisième, du collège Arthur Rimbaud de Belfort, ont choisi de lui rendre hommage en reprenant la technique du pastel sec sur papier, pour représenter l’infiniment petit : bactéries, cellules, virus, germes qui furent au cœur de la préoccupation du grand Louis Pasteur.

 

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